Les choses sont bien lorsqu’elles marchent ensemble et non isolément.

En philosophie, c’est le travail comme activité qui intéresse. Pour les philosophes, le travail est d’abord ce par quoi l’homme transforme ce qui l’entoure pour satisfaire ses besoins (sens premier). La notion se transforme : Travailler, c’est agir sur le réel pour le modifier.

Si la question du travail est centrale dans la construction de l’identité humaine et du lien social, elle n’est pas non plus ce qui justifie l’existence, ni le sens de la vie humaine.

Durant nos entretiens, nous évaluerons la souffrance liée au travail. Celle-ci peut générer culpabilité, repli sur soi, irritabilité, agressivité et qui peut également avoir des répercussions sur la vie sociale et familiale et évoluer vers des pathologies graves tel que : dépression, tentative de suicide, névrose et stress post-traumatique.

(Questionnaire d’évaluation d’épuisement professionnel à télécharger. Demandez de l’aide si vous en ressentez le besoin : https://www.souffrance-et-travail.com/guides-pratiques/auto-evaluation-epuisement-professionnel/)

Nous évoquerons les caractéristiques d’un travail porteur de sens : éthique à tous les niveaux, occasions d’apprendre et de se développer, liberté d’action, climat de travail enthousiasmant, cohésion d’équipe, tâches valorisantes et/ou valorisées, reconnaissance.

Nous travaillerons à se réapproprier l’espace-temps professionnel, à placer son travail dans le contexte plus global de sa vie.

On apprendra à préciser :

• Activités professionnelles / Activités extra professionnelles
• Identité professionnelle / Individualité
• Ce qu’on attend de vous au travail / Ce que vous êtes en mesure et en volonté de donner

Presque tous les actes que nous réalisons chaque jour ont un caractère routinier et s’appuient, en grande partie, sur des habitudes. Nous accomplissons aussi des actes qui, au lieu de nous laisser indifférents comme ceux que nous répétons continuellement, nous procurent une sensation de plénitude ou bien de malaise.

Il y a des actions qui nous produisent une bonne sensation et qui, lorsqu’elles sont remémorées par la suite, nous donnent envie de les répéter de nouveau. Elles ont en outre la caractéristique de n’être pas lassantes mais de donner la sensation, quand on les effectue, que l’on s’améliore et que l’on grandit intérieurement.

Il y a un autre type d’action qui nous procure une sensation agréable sur le moment mais qui entraîne un malaise lorsque l’on s’en souvient. Si, par exemple, pour alléger nos tensions momentanées, nous agressons quelqu’un, il est possible qu’à ce moment-là nous ressentions une libération intérieure ; mais ensuite surgira quelque chose qui ressemble au remords et nous comprendrons que ce n’est pas un acte bon à répéter ; nous nous rendrons compte aussi que cette façon de procéder ne nous fait pas croître intérieurement, ne nous améliore pas.

Les actes qui donnent unité intérieure ont toujours les qualités suivantes :

Ils produisent une bonne sensation quand on les réalise
On aimerait les répéter
On les ressent comme une amélioration personnelle.

Si l’une de ces trois conditions requises est absente, c’est parce que nous sommes en présence d’actions habituelles, nécessaires à la vie mais assez neutres, ou bien d’actions plaisantes momentanées ou, enfin, nous sommes en présence d’actions contradictoires.

Les actes unitifs ou contradictoires sont ressentis sur le moment, on s’en souvient également d’une façon caractéristique et enfin, ils prédisposent aux conduites à venir. De sorte qu’il est extrêmement important d’éviter la contradiction et de renforcer les actes d’unité intérieure. La décision d’avoir une vie unitive marque le commencement d’un sens véritable et d’une nouvelle orientation dans la conduite journalière.