Le thème : Rêves et cauchemars
Le rêve est une seconde vie,
je n’ai pu franchir sans frémir
ces portes d’ivoire ou de corne
qui nous sépare du monde invisible.
Gérard de Nerval.
Le rêve est une seconde vie,
je n’ai pu franchir sans frémir
ces portes d’ivoire ou de corne
qui nous sépare du monde invisible.
Gérard de Nerval.
Lorsque je dors, ma conscience reçoit des impulsions (provenant des sens internes et de ma mémoire) et les traduit nécessairement en images. Durant deux tiers de notre temps de sommeil, nous rêvons. Par là-même, un travail fondamental pour l’équilibre psychique est effectué, ordonnant, rassemblant, vérifiant, écartant, classant… tout un tas de données. C’est grâce à notre sommeil (de qualité) empli de rêves que nous pouvons apprendre, intégrer les événements du jour ou plus anciens, faire des relations entre les éléments déjà présents en soi.
Nous ne souvenons pas de tous nos rêves, fort heureusement. Certains pourtant émergent au réveil, nous laissant des sensations multiples qui vont de la confusion à l’émerveillement en passant par l’effroi.
Durant nos entretiens, nous apprendrons à distinguer les différents types de rêves. Nous évaluerons ensemble quel type de fonction ils accomplissent (signaux de dysfonctionnement corporel, intégration psychique, catharsis, transferts). Nous travaillerons enfin sur les rêves qui assaillent et, en fait, interpellent. Nous donnerons sens aux cauchemars pour mieux les dépasser.
Enfin, nous nous pencherons sur les « rêves qui changent la vie ».
Apprends à déchiffrer
les signes du Sacré
en toi et au dehors de toi !
Silo
Nous savons que l’Accès au Profond du mental humain donne lieu à des impulsions inhabituelles et d’une autre essence, mais qui seront traduites, de manière incontournable, en tant qu’images propres au niveau de sommeil, en rêves inspirés. Les inspirations qui en découleront indiqueront la profondeur de ces impulsions mais ne pourront ou ne sauront pas toujours traduire fidèlement les mondes d’où elles proviennent.
Les significations inspiratrices et des sens profonds qui en résultent sont de grand intérêt et illuminent la vie.
C’est peut-être ce qu’Artémidore affirmait ainsi :
Celui qui rêve communie avec la divinité.
Rien des choses humaines n’approchent plus de la mort que le sommeil ; alors l’âme de l’homme se montre au contact du divin ; alors elle a comme un pressentiment de l’avenir ; alors, apparemment, tombent presque ses entraves.
(Xénophon, Cyropédie, VIII, 7, 21.)
N’imagine pas
que tu es enchaîné
à ce temps et à cet espace.