Peu importe dans quel camp t’ont placé les événements, l’important est que tu comprennes que tu n’as choisi aucun camp.

Le thème : Le non-sens et les sens provisoires

Lorsqu’on a un ‘pourquoi’,
un ‘pour quoi’, et un ‘vers où’,
on peut répondre à tous les ‘comment’.

F. Nietzsche

« Si l’on interroge une personne sur le sens qu’elle donne à sa vie, elle répondra probablement que c’est sa famille, son prochain, ou une cause déterminée qui, selon elle, justifie l’existence. Ce sont ces sens provisoires qui lui donneront une direction pour faire face à l’existence ; mais pour peu que naissent des problèmes avec ses proches, pour peu que la cause embrassée lui procure ue désillusion, pour peu que quelque chose change par rapport au sens choisi, l’absurdité et la désorientation reviendront vers leur proie.

Finalement, voilà ce qui arrive avec les sens et les directions de vie provisoires : lorsqu’on les atteints, ils ne sont déjà plus des références et cessent alors d’être utiles pour l’avenir ; si on ne les atteints pas, ils cessent aussi d’être utiles en tant que référence. Il est vrai qu’après l’échec d’un sens provisoire, il reste toujours l’alternative d’en adopter un nouveau, peut-être opposé à celui qui a échoué. Mais, sens après sens, s’efface au fil des années toute trace de cohérence si bien que la contradiction augmente et, avec elle, la souffrance. »

Silo – « Silo Parle », Editions Références 2013 – p. 45 Le sens de la vie, échange avec un groupe d’étude à Mexico 10 octobre 1980

Durant nos entretiens, nous réviserons vos situations de vie : nous évoquerons vos libertés de décisions dans chaque circonstance ; nous ferons un état des lieux du sens que vous donnez à chaque situation.
Nous ouvrirons de nouveaux horizons, en observant les aspirations profondes, le côté irremplaçable de chaque personne, la responsabilité personnelle et nous verrons comment tout individu est appelé à vivre en décisions et en actes.
Il est appelé à EX-ister, dans un élan vital vers l’autre et tiré vers le haut, vers l’accomplissement, c’est-à-dire en conscience des traces qu’il laisse chez les autres et en lui.

Le travail personnel : Le Sens de la vie

Ce qui est perçu dans la découverte du Sens,
c’est la possibilité de changer la réalité.

Frankl

Quel est le sens de la vie : Humaniser la terre…
C’est être heureux, utile et libre, apprendre sans limite.

Silo

Le sens de la vie est une orientation vers le futur qui donne cohérence à cette vie, qui permet de donner un cadre à ses activités et qui la justifie pleinement.

A la lumière du sens, même la douleur dans sa composante mentale et la souffrance en général reculent et rapetissent ; elles sont interprétées comme des expériences susceptibles d’être dépassées.

Mais la vie elle-même semble avoir un caractère provisoire. Toute construction humaine serait-elle une construction inutile vers le néant ? Ou bien est-ce que tout ne s’achève pas avec la mort ? Est-il vrai qu’on peut prendre une direction définitive qui ne varie pas avec les accidents de la vie ? Comment se situe l’être humain face au problème de tout voir se terminer avec la mort ?

Chacun peut s’interroger : Est-ce que je suis parmi ceux qui ont la preuve, la certitude de la transcendance ; ou parmi ceux qui ont la foi pour l’avoir assimilée tout petit ; ou encore parmi ceux qui voudraient avoir une expérience ou une foi ; ou parmi ces autres qui considèrent la transcendance comme une possibilité intellectuelle sans se poser de grands problèmes ; ou enfin parmi ceux qui la nient ?
En quoi, mon positionnement par rapport à la mort change mon approche du Sens que je donne à la vie ?
Interrogeons-nous :

  • Quelle est la Force qui a mû mes grandes décisions ?
  • Qu’est-ce que je ferai à nouveau, encore et encore, même si j’avais mille autres vies ?
  • Qu’est-ce que je voudrais qui perdure bien au-delà de ma mort ?
  • Y a-t-il quelque chose en moi que je sens éternel ? Comment puis-je le nourrir ?

Le Conte : L’Oiseau de feu

Absorbe la Lumière
comme si elle était un liquide ou un vent,
car en Elle, assurément, est la vie.

L’Oiseau de feu